Si lorsqu’on évoque les motos, on pense instantanément à la période mythique de l’Amérique des années 50. Mais qui sait quand ce nom a été donné à la première d’entre elles ? Il s’agit de deux Français, les frères Werner, à la toute fin du XIXᵉ siècle, en déposant officiellement le nom motocyclette. C’est donc grâce à eux que l’on doit le nom générique de moto pour cet engin à deux roues qui deviendra rapidement légendaire dans l’esprit des brûleurs d’asphalte du monde entier. Découvrons à nouveau dans cet article quelles sont les motos qui ont marqué l’Histoire et pourquoi.

La catégorie custom classique

C’est la Harley Heritage Softail Classic (de 2007) qui remporte nos suffrages dans la catégorie des customs classiques. En prenant le guidon, on est déjà embarqués aux États-Unis et on se sent déjà sur la route 66 à admirer son paysage semi-désertique. Côté spécificités, on peut noter la selle qui est sur deux niveaux, mais surtout le guidon qui fait tout le charme spécifique des Harley Davidson. On pourrait aussi ajouter le chrome qui est l’une des identités de la marque. En tout cas, son allure est indémodable, mais il ne faut pas s’attendre à battre des records de vitesse. Ici, tout est dans le confort sur la durée. Il s’agit de profiter tranquillement lors des longues périodes sur la route. Pour les amateurs, notamment au sein des clubs de motards, on peut tout à fait personnaliser sa bécane. Quand vous décorez votre moto avec des stickers, c’est insuffler une âme à son bolide qui va nous emmener jusqu’au bout du monde.

La catégorie roadster

On quitte ici le côté père tranquille de la Harley pour s’aventurer sur le terrain sportif. Comment ne pas nommer la SuperMonster du constructeur italien Ducati ? Née au début des années quatre-vingt-dix, cette moto nerveuse est la reine parmi sa catégorie, malgré les décennies qui passent. On notera une maniabilité hors du commun, avec une stabilité à toute épreuve, le tout servi côté sécurité par un freinage efficace. Pour finir, son apparence plait souvent aux amateurs de motos pas forcément sportives.

La catégorie trail

Après les routes américaines et les circuits sportifs, rendons-nous en terrain sauvage avec le trail. Ce sont sûrement les rallyes de type raid qui ont popularisé certains modèles de moto, comme la BMW R 1200 GS, qui date d’il y a bientôt une vingtaine d’années. Le succès de ce modèle est tel qu’il est très difficile de s’en procurer une sur le marché de l’occasion, surtout quand elle est liée au Paris-Dakar. Il va falloir mettre la main dans le portefeuille pour surenchérir face aux autres collectionneurs, si l’on souhaite avoir chez soi cette moto de légende, dont le modèle aura traversé le sable chaud du Sahara.

La catégorie cross

Finissons cette présentation des motos légendaires avec le cross, qui forment une catégorie bien à part. Cela commence avec l’allure de la moto, dotée de suspensions élevées destinées à subir les chocs de cette pratique sportive. C’est sur ce matériel que se démarque clairement une moto de chez Yamaha, la YZ 125. Dotée d’une maniabilité à toute épreuve et assez robuste sur le long terme, tout en fiabilité, les japonais nous ont livré ici un modèle qui surpasse tous les autres en cross.

Bonus : les stickers de customisation

Nous l’avons évoqué lorsque nous parlions de la Harley en début d’article, il est tout à fait possible de personnaliser sa moto pour un investissement peu élevé. Le moins cher et le plus emblématique reste le sticker, dont il existe des centaines de modèles de toutes les tailles et pour tous les goûts. Chacun peut trouver un intérêt différent à opter pour ce mode de tuning de moto, mais nous trouvons cela intéressant lorsque l’on pratique la moto en groupe. C’est le moyen idéal pour se démarquer des autres, ou au contraire justement marquer l’identité de l’ensemble des motards qui roulent ensemble, s’ils adoptent les mêmes stickers. 

Il y a cependant d’autres idées pour justifier la présence de stickers sur sa moto. C’est le cas notamment pour camoufler un défaut, par exemple suite à une chute ou une collision. La peinture peut être abimée et un sticker est le moyen le plus astucieux pour camoufler le défaut. Malheureusement, cela ne pourra peut-être pas sauver les apparences dans tous les cas, mais il existe un grand nombre de stickers aux formes variées qui pourront peut-être faire l’affaire.

Pour finir, si les prix sont généralement abordables, il faut tout de même faire attention à sa méthode de pose de stickers. Ce ne sont pas de simples autocollants, il y a une procédure à respecter pour que la pose se fasse dans les meilleures conditions. Cela se fait en trois temps : nettoyage de la bécane, application après avoir enlevé le support adhésif, puis chasser les éventuelles bulles à l’aide d’une spatule adaptée. Et le tour est joué !